Les investisseurs et les émetteurs s'intéressent aujourd'hui au rôle positif que peuvent jouer ces réunions dans le cadre de la gouvernance d’entreprise, ainsi qu’au contrôle qu’elles offrent aux émetteurs responsables du bon déroulement des assemblées.
Ce sujet a été abordé dans le cadre d’un webinaire et d’un livre blanc récemment sponsorisés par Computershare.
Certains pensent que les réunions virtuelles ne permettent pas d’équilibrer le contrôle dont bénéficient les émetteurs pour piloter les sessions et la capacité des investisseurs (actionnaires individuels et institutionnels) à demander des comptes aux comités de direction. Mais avec Lumi, il est aujourd'hui possible d’avoir le beurre et l’argent du beurre. Grâce aux réunions virtuelles, ces deux aspects peuvent coexister et même être améliorés.
Dans les configurations virtuelles et hybrides, il est par exemple très facile d’organiser des votes et des discussions plus sophistiqués. Les avantages de ces approches n’étant plus à démontrer, le secteur doit aujourd’hui se concentrer sur la définition des meilleures pratiques à adopter. Ces dernières pourront varier d’un pays à l’autre, mais leurs principes sous-jacents seront universels. Le livre blanc de Computershare dresse un état des lieux de l’adoption des réunions d’actionnaires et des assemblées générales annuelles virtuelles et hybrides dans les différents marchés à l’échelle mondiale. Lumi s’impose aujourd’hui comme le fournisseur leader des agents de transfert, administrateurs et utilisateurs finaux dans ces marchés.
De plus, dans les grands pays comme les États-Unis, le Canada et l’Australie, ou en cas de propriété transfrontalière, ces types de réunions offrent des avantages indéniables en termes de logistique pour les émetteurs : location de salles, restauration, sécurité, organisation, temps de déplacement du Conseil d’administration, etc. Il en est de même pour les parties prenantes, qu’il s’agisse des actionnaires, des mandataires, des invités ou des journalistes. Il n’est plus nécessaire de réserver une journée complète pour participer à une assemblée : les investisseurs institutionnels peuvent désormais « assister » à de nombreuses réunions à n’importe quelle date. Un atout de taille compte tenu du caractère saisonnier des assemblées générales annuelles, tout en éliminant le temps perdu dans les transports et en économisant les frais liés. À l’heure où il est aussi naturel de posséder un smartphone qu’une brosse à dents, les appareils intelligents s’imposent comme une solution conviviale permettant d’assister aux assemblées partout. Les membres de la génération X sont de plus en plus à posséder un smartphone. Il serait donc également possible d’exploiter cette technologie pour encourager ces tranches d’âge réfractaires à s’impliquer davantage dans le processus de décision corporate.
Depuis des dizaines d’années, Lumi développe des outils digitaux qui améliorent le déroulement des réunions et des évènements. En plus de ses fonctionnalités d’authentification, d’accès webcast, de vote par procuration, cette technologie dynamise les assemblées d’actionnaires et rend les sessions de questions-réponses plus interactives en diversifiant et en améliorant la qualité des questions. Parallèlement, les organisateurs bénéficient des outils dont ils ont besoin pour modérer et contrôler la réunion, assurant ainsi son bon déroulement. L’inconvénient principal des assemblées physiques est qu’elles ne permettent pas de rassembler toutes les catégories d’actionnaires concernées en raison des facteurs de logistique et de coûts. Par opposition, les réunions virtuelles stimulent la discussion entre les actionnaires et les dirigeants, pour des débats plus ouverts et pertinents. Warren Buffett fait par exemple appel aux services de journalistes pour modérer les sessions de questions-réponses organisées lors de l’assemblée d’actionnaires à grande échelle de Berkshire Hathaway (surnommée le « Woodstock des capitalistes »). Avec l’association de technologies virtuelles à grande portée et de ces approches innovantes, on pourrait bientôt se demander si les réunions physiques sont à même d’offrir le même niveau d’accessibilité et de transparence, deux grands piliers de la gouvernance corporate.